Dix vérités pour clarifier son appel

Un homme ou une femme debout sur une colline, regardant vers un horizon lumineux et vaste, symbolisant la recherche de sens et d’appel. Ambiance inspirante, lumière dorée du matin, atmosphère paisible et spirituelle. Style réaliste ou peinture numérique, tons chauds et naturels. La scène suggère la découverte d’une vocation profonde et la transcendance de soi, dans un paysage ouvert et lumineux.

L’importance de l’appel dans la vie chrétienne

Dans un monde où chacun cherche sa place et son sens, la notion d’appel résonne plus que jamais. Os Guinness, dans son ouvrage The Call [L’Appel], explore ce sujet profond et universel. À travers ses réflexions, il nous invite à dépasser la simple recherche de succès ou d’épanouissement personnel pour découvrir une mission qui nous dépasse.

Cet article reprend dix points essentiels tirés de L’Appel, afin de t’aider à clarifier ta propre vocation et à vivre pleinement ce à quoi Dieu t’invite.

  1. Au fond de nous, chacun désire découvrir et vivre une mission qui dépasse son horizon.
  2. L’appel ne se borne pas à être et à agir selon ce que nous sommes déjà, mais à devenir ce que Dieu veut que nous soyons, même si nous n’y sommes pas encore.
    • Commentaire : l’appel ne se limite pas à utiliser nos compétences actuelles ou à rester dans notre “zone de confort”. Il implique aussi une croissance, un changement, une transformation, car Dieu nous invite à évoluer vers ce qu’il veut pour nous, même si cela dépasse ce que nous sommes aujourd’hui.
  3. Dieu nous appelle généralement là où nous avons des dons, mais le but de ces dons est la gestion responsable et le service, non l’égoïsme.
    • Dieu nous donne des talents et des capacités pour que nous les utilisions pour le bien des autres, pas seulement pour notre propre satisfaction ou notre réussite personnelle. L’appel implique donc de mettre nos dons au service des autres, dans une logique de don et de partage.
  4. La plupart, consciemment ou non, agissent en cherchant l’approbation d’un public ou d’un autre.
    • Nous avons tendance à agir en fonction du regard des autres, pour être acceptés, appréciés ou reconnus. Ce public peut être notre famille, nos amis, nos collègues, ou la société en général.
  5. Prendre de plus en plus conscience que Dieu seul compte (et non le regard des autres) m’a beaucoup aidé à traverser les hauts et les bas de mon appel (mon public premier, c’est Dieu).
  6. Si tout ce qu’un croyant fait jaillit de la foi et vise la gloire de Dieu, alors toutes les distinctions dualistes s’effacent : plus de supérieur/inférieur, sacré/profane, parfait/permis, contemplatif/actif ou première/seconde classe.
  7. Notre défi, c’est non seulement de voir les erreurs de la génération précédente – évidentes car elles ne sont pas les nôtres – mais aussi de discerner celles de notre époque, plus proches et donc plus difficiles à repérer.
    • Il est plus facile de critiquer les erreurs du passé, car elles ne nous engagent pas directement. Mais il est beaucoup plus difficile de reconnaître les problèmes de notre propre époque, car ils nous concernent personnellement et sont donc moins visibles.
  8. Le « succès » peut nous flatter d’un point de vue extérieur, tandis que la « signification » nous échappe intérieurement.
    • Nous pouvons être reconnus ou félicités pour nos réalisations (le succès), mais cela ne garantit pas que notre vie ait un vrai sens ou une vraie valeur intérieure (la signification). Il est possible d’avoir du succès sans trouver de sens profond à sa vie.
  9. Les appels secondaires importent, mais uniquement parce que l’appel principal importe plus.
    • C’est un aspect sur lequel je lutte pas mal. Nos métiers, nos rôles, nos engagements (appels secondaires) ont de l’importance, mais ils ne prennent tout leur sens que par rapport à notre appel principal.
  10. L’appel, c’est cette vérité : Dieu nous appelle à lui si radicalement que tout ce que nous sommes, faisons ou possédons devient une réponse à son invitation et à son service, avec consécration, passion et engagement.

Un chemin de fidélité et de service

Réfléchir à l’appel, c’est accepter de se laisser questionner en profondeur par Dieu. Les éclairages d’Os Guinness rappellent que la véritable réussite ne se mesure pas à l’aune du succès extérieur, mais à celle de la fidélité à Dieu et au service des autres. Que ces réflexions t’encouragent à discerner, à travers les hauts et les bas de la vie, la voix de celui qui t’appelle à vivre une aventure plus grande que toi-même. L’appel, c’est avant tout répondre à son invitation et investir tout ce que tu es, fais et possède pour sa gloire et le bien de ton prochain, à commencer par ta famille de foi (Ga 6.9).

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