Le grand ordre de mission : encore pertinent ?

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La dernière directive de Jésus résonne encore aujourd’hui : « Allez, faites de toutes les nations des disciples » (Mt 28.19). Mais dans un monde en pleine mutation, où la science, la technologie et les idéologies séculières progressent, cet appel peut sembler irréalisable. Pourtant, au cœur de cette dynamique, la vérité de l’Évangile demeure inébranlable, et l’appel de Jésus résonne avec une pertinence renouvelée. La mission, ce n’est pas une relique du passé, mais une réalité vivante et urgente pour aujourd’hui.

La dernière directive de Jésus résonne encore aujourd’hui : « Allez, faites de toutes les nations des disciples » (Mt 28.19). Mais dans un monde en pleine mutation, où la science, la technologie et les idéologies séculières progressent, cet appel peut sembler irréalisable. Pourtant, au cœur de cette dynamique, la vérité de l’Évangile demeure inébranlable, et l’appel de Jésus résonne avec une pertinence renouvelée. La mission, ce n’est pas une relique du passé, mais une réalité vivante et urgente pour aujourd’hui.

Jésus : une nécessité intemporelle

Même après 2 000 ans, Jésus demeure une source d’espérance et de transformation pour des millions de personnes. Son message d’amour, de pardon et de vie nouvelle continue de toucher les cœurs, partout dans le monde. Suivre Jésus n’est pas une tradition dépassée, mais une aventure vivante qui répond aux besoins profonds de l’humanité.

Il y a deux millénaires, Jésus a proclamé : « Tout est accompli » (Jn 19.30). Cette œuvre d’expiation reste le fondement de notre foi. Même ceux qui rejettent Jésus sont interpellés par sa personne et son message.

Après sa résurrection, Jésus a confié à ses disciples la Grande Commission (Matthieu 28:19-20). Ce commandement, donné dans un contexte bien différent du nôtre, garde toute sa pertinence, même face au scepticisme moderne. La foi chrétienne n’est pas un mythe : elle est existentielle, réelle, et source de joie inégalée.

Le nouveau visage de la mission : les pays du Sud en mouvement

La géographie du christianisme a radicalement changé.

En 325, la majorité des chrétiens vivaient en Asie et en Afrique. Après un millénaire européen, le centre de la foi chrétienne se déplace à nouveau : aujourd’hui, 69% des chrétiens résident dans les pays du Sud (Asie, Afrique, Amérique Latine, Océanie).

Ce déplacement a des implications majeures : des régions autrefois fermées à l’Évangile sont aujourd’hui des foyers de réveil. Le nombre de musulmans se tournant vers Christ est sans précédent, beaucoup témoignant de rêves et de visions de Jésus.

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La mission n’a plus de centre unique. Elle est polycentrique, incarnée, et traverse les frontières. L’hospitalité, l’accueil de l’étranger (philoxenia), devient une clé : l’Évangile passe d’abord par la table, puis par la parole. La mission pionnière demande une hospitalité authentique, sans manipulation, qui ouvre le cœur à la foi.

Le courage des pionniers : foi et persévérance

Servir Christ dans les « terres difficiles » a un coût réel. L’histoire de ce jeune converti somalien, rejeté par sa famille et persécuté pour sa foi, illustre le prix payé par beaucoup aujourd’hui. Malgré la persécution, l’Église clandestine grandit, portée par des frères et sœurs courageux, souvent au péril de leur vie.

Le Congrès COMIBAM 2025 a mis en garde contre le « confort spirituel ». Il nous invite à réfléchir à l’image d’Urie le Hittite. Il était fidèle au combat, contrairement à David, le roi à l’abri dans son palais. Combien d’entre nous, en Occident, vivent “à l’abri de leur Église bien structurée, sécurisée, comme dans un palais, à débattre de doctrines, à discuter de positions politiques et ecclésiastiques, tandis que des “héros de la foi” luttent sur les lignes de front – souvent seuls ?

Il est temps d’agir !

Le monde a changé, mais l’appel de Jésus demeure. Nous sommes appelés à « discerner les temps, à tendre l’oreille et à nous lever en tant qu’Église pour marcher avec le Dieu qui bouge ». Ne laissons pas la théologie devenir une excuse à l’inaction et à la paralysie. Ne laissons pas notre orthodoxie faire obstacle à un amour concret. Dieu nous a dotés de nombreux dons et talents, identifions-les et soyons l’Église en mouvement. Entourons-nous de chrétiens qui discernent les temps, et nous encouragent à marcher avec le Dieu qui avancent et nous attend déjà à la prochaine station. Pour le bénéfice de l’Église et de la communauté au sens large.

L’histoire de notre frère somalien n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le Saint-Esprit agit aujourd’hui dans les endroits les plus improbables. Levons-nous, fidèles et courageux, sachant que Dieu n’attend que de soutenir nos pas de foi.

Le monde a changé, mais l’appel de Jésus demeure.

Prions avec engagement

  • Pour les convertis persécutés : sécurité, nourriture, logement, croissance dans la foi.
  • Pour la protection des ouvriers : pasteurs clandestins, missionnaires, soutiens de l’Église cachée.
  • Pour le réveil parmi les peuples non atteints : que Dieu continue d’ouvrir les cœurs, notamment par des rêves et des visions.
  • Pour la transformation de l’Église occidentale : sortons du confort, embrassons la mission.

Chaque prière, chaque geste compte. Soyons l’Église en mouvement que Dieu attend !

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